À la croisée des initiatives et des idées des enseignants et des stagiaires émergent des projets de création artistique. Ces lieux privilégiés permettent l’expression de chacune des personnalités qui s’y engagent.
Les ateliers présentés ici sont inclus dans le forfait du stage et sont indépendants du travail important de musique de chambre au sein des différents groupes du stage. Ils sont facultatifs, et sur demande, ils sont ouverts à tous. Attention, forte motivation demandée !
Le Voyage dans la Lune, 1902
Atelier organisé par Joël SCHEMER
Réalisation : Georges Méliès. Avec : Georges Méliès (Barbenfouillis), Victor André,
Depierre, Kelm, Farjaux, Bleuettte Bernon (la Lune), ainsi que les danseurs et acrobates
des folies bergères (les Sélénites). Scénario : Georges Méliès. Photographie : Michaut.
Décors : Claudel. Costumes : Jehanne Méliès. Production : Star Films (Georges
Méliès). Durée : environ 12 min (soit 280m de film une prouesse pour l’époque)
Résumé : Lors d’un congrès scientifique du club des astronomes, Barbenfouillis, le président, décide d’organiser une expédition sur la Lune. Un canon géant, permettant de projeter un obus-fusée, est construit. Les astronomes pénètrent à l’intérieur de l’obus qui est projeté dans l’oeil de l’astre. Après avoir débarqué, ils observent le sol lunaire et fatigués vont se coucher. Leurs rêves sont interrompus par une tempête de neige. réveillés ils partent visiter une grotte et rencontre les sélénites. Ces derniers, habitants des lieux, les emmènent auprès de leur roi. Retenus prisonniers, ils parviennent à s’échapper et s’enfuient vers l’obus. Ils repartent en direction de la Terre où ils se posent finalement. Accueillis par une foule en délire, ils sont publiquement décorés.
Ce film a été fortement influencé par de J. Verne avec « De la Terre à la Lune » mais également par H. G. Wells avec « Des hommes sur la Lune ». Il comprend dix scènes divisées en trente tableaux C’est la première vraie histoire construite cinématographique (présence d’ellipse narrative ou temporelle). C’est aussi le premier film de science fiction de l’histoire du cinéma.
Nous allons pour la première fois depuis la création de ce stage, tenter de mettre en musique ce court-métrage de 12 min et recréer ainsi l’ambiance des toutes premières projections avec la présence des musiciens sur scène.
West Side Story
Roméo et Juliette façon 20e Siècle ? Pourquoi pas ?
C’est ce que Leonard Bernstein a fait.
L’histoire de Tony et de Maria est maintenant célèbre. Tonight, America, Maria, etc. sont des airs célèbres connus du grand public !!!
Et si nous faisions un digest de West Side Story ?
America needs you. We need you. We’re waiting for you. Now !!!
Atelier animé par Luc Lambert
L’atelier d’improvisation musicale
Organisé par le professeur de clarinette Joël SCHEMER, l’atelier d’improvisation, a pour objectif de travailler sur plusieurs séances à l’émergence d’une partition intérieure collective. Le professeur se pose en médiateur et, à partir des idées de chacun, aide à la structuration d’un cadre commun, qui servira de guide à l’improvisation finale. Cette expérience est pour chacun un moment d’expression et d’extériorisation de ce qu’il ressent et de ce qu’il est où n’est pas...
La plupart du temps, la musique est apprise à partir de méthodes, cahiers de gammes, cahiers d’exercices, cahiers d’études, où partitions issues du répertoire existant. Avec l’improvisation, il n’y a plus cette relation à l’écrit. Cette démarche rapproche alors le musicien du côté artisanal de la musique. Il découvre comment manier, pétrir, recomposer et agencer les différents matériaux : sons, rythmes, dynamiques, gestes, voix, mise en espace, l’organologie…
C’est une démarche profondément active et engagée, qui exige de la part des musiciens beaucoup d’écoute, d’observation, de rapidité d’action-réaction, une gestique nouvelle et peut-être un côté légèrement iconoclaste par rapport aux piliers de notre musique tonale. Les participants découvrent petit à petit la création d’œuvres. C’est une sorte de mise en abîme. On provoque un peu le complexe de la feuille blanche…
Les finalités de cet atelier sont d’amener les musiciens participants à se libérer de certaines entraves, de les rendre pleinement acteurs de leurs « faits et gestes », et aussi de leur faire réaliser qu’ils possèdent en eux une foule de ressources inexploitées qui peuvent leur ouvrir de nouveaux horizons musicaux, de nouvelles possibilités d’interprétation et de création.
Les techniques du son
Ce thème est proposé par Monsieur Dodin, Directeur du Conservatoire de Blois. Il s’agit d’un atelier d’initiation — ou de perfectionnement pour certains — aux techniques du son : enregistrement numérique, montage, mixage, mastering. Le matériel disponible permet une initiation aux technique de prise de son et à l’utilisation d’outils informatiques et physiques de traitement du son.
Travaux pratiques : enregistrement de répétitions pendant le stage et des concerts. Les stagiaires réaliseront aussi un CD.
Cette année, deux groupes seront constitués :
un pour les débutants où seront abordées les bases.
un pour les connaisseurs, un peu plus technique.
Entre le son et l’image
Atelier proposé et organisé par SCHEMER Joël (mise à disposition du matériel vidéo, aide au montage vidéo...)
Pendant les trois dernières années, un jeune musicien du stage a proposé d’écrire et de mettre en scène une pièce de théâtre. Une représentation publique a eu lieu en 2007 et en 2008. En parallèle, des jeunes se sont intéressés à la prise de son et d’images. Le projet est monté avec eux, par un professeur. L’idée de départ est d’écrire un scénario, d’en faire un montage vidéo muet d’une quinzaine de minutes et d’écrire et jouer de la musique en direct dessus lors d’une représentation. Ce projet est mis en place par une méthode participative permettant l’expression et la responsabilisation des jeunes, acteurs à part entière de cette réalisation artistique.